• REUNION Du Pain et des Roses DU 02 FEVRIER 2010


    Présents: Julie, Isa, Patricia, Flo, Cécile, Céline, Thérèse, Brieuc.


    LOCALOU

    INFO: Le local de « Fleurs thés avec les épices » sera à louer bientôt
    pour 200E/mois.

    Points positifs:

    - plus de passage
    - plus de visibilité

    Essayer quand même de voir pour le local des Jalines.

    (Info de dernière heure: Nous avons décidé de prendre ce local pour y
    installer le groupement d'achat organisé par Flo.)

    Mise en carton au local actuel: Flo, Julie, Céline: vendredi après midi.

    Mettre une annonce pour l'achat de matériel pour faire un stand marché.

    Nous pouvons éventuellement emprunter le matos de la « Couette Nègre » en cas de déstockage.


    RESEAU D'ENTRAIDE
    Isa et Céline ont eu un RDV avec AVRIL (ancien ASFODEL) qui s'occupe de soutenir et conseiller les associations qui souhaitent développer des activités en milieu rural.

    Afin de mieux informer les adhérent-e-s sur ce qu'il se passe au sein du réseau et de resituer les différentes activités et branches d'activités, nous allons faire une lettre d'info papier et email accompagnées de la lettre de Céline. Cet envoi sera suivi d'un deuxième qui sera composé d'une liste des besoins et des activités ainsi que d'un questionnaire.

    Ajouter dans la newsletter la liste des personnes qui souhaitent développer des activités:
    Julie: Traction animale
    Flo: Vente
    Cécile: Miel
    Isa: Verger conservatoire
    Eva: Châtaigneraie, jardin
    Twiggy: Boulangerie
    Céline: Accompagnement, Animation, Formation
    Philippe:Poules

    Céline et Isa termineront les études diagnostiques sur ces activités pour le 15 mars.
    Ces études seront ajoutées dans la seconde newsletter précitée.

    Selon AVRIL, nous devons chercher des fonds publics. Nous devons être stratégiques et faire des choix.
    La réunion pour le réseau d'entraide prévue le 18 février est reportée à la rentrée. Les modalités vous seront communiquées ultérieurement.

    EVENEMENT
    Malgré le manque de local, nous avons décidé de recommencer à organiser des  événements qui feront le lien et rendront visible l'association.
    Pour une projection en Mars,la salle des fêtes de La Souche étant réservée tous les weekends de mars, nous recherchons une date disponible. Peut être un vendredi soir.

    Nous souhaitons également organiser un évènement pour l'AG début AVRIL: plutôt spectacle vivant. Nous attendons vos idées!!

    Céline


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  • Voilà trois mois bientôt que nous sommes installé-e-s au Localou, à La Souche. Ouvert une fois par semaine, ce local devait permettre aussi de proposer des projections thématiques, des veillées, des activités artisanales et autres. Ce local prêté pour peu de temps encore est difficile à gérer en hiver: trop de courants d'air, et malgré le chauffage dans lequel nous avons investi recemment, il est difficile de tenir bien longtemps sans manteau ni collant en laine. D'où, malgré nos élans du début, une franche frilosité quant à la mise en oeuvre de tous nos projets.

    De plus, en sus de la précarité usagère du lieu, il nous est parvenu que le propriétaire voulait pouvoir le reprendre dès son retour dans nos parages, c'est-à-dire d'ici février.

    Donc nous revoilà (presque) au point de départ: Nous avons besoin d'un vrai local.
    Nous avons décidé de chercher un lieu à louer qui, s'il nous oblige à trouver les fonds chaque mois, nous permettrait justement de mettre en oeuvre les manifestations sus-nommées, et surtout de rester à La Souche.
    Malgré les obstacles multiples et variés, et peut-être à cause d'eux justement, nous tenons absolument que ce lieu soit à La Souche, parce que les villages dortoirs et endormis ne nous plaisent pas, parce nous vivons là, ou pas très loin, parce qu'il ny a aucune raison pour laquelle nous devions rejoindre la grande masse des gens qui s'agglutine sans plus jamais se connaître dans des halls de gare et de ville.

    J.

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  • Le Localou est en route !

    Nous étions une quarantaine, entre terrasse et bar, a inauguré le local de notre association de femmes « Du Pain et Des Roses ». Comme nous ne sommes pas sexistes, c’est même pour ça qu’on bouge, vous voyez sur la photo de notre équipe que la trésorière est un trésorier.

     

     

     

    Entre rhum planteur (ok c’est pas une production locale) et vin de l’Ardèche nous avons accueillis de nombreuses personnes des villages de la Souche et de Jaujac. La mairesse est également venue découvrir les lieux et le magasin gratuit, mais vu que sa soupe était sur le feu elle n’a pas pu rester lors de la représentation de la Compagnie Pôle Nord. La prestation de l’actrice et de l’acteur nous a profondément touché. Entre surréalisme et théâtre intime, « Sandrine » est une pièce à voir plutôt deux fois qu’une. Bref l’affaire est bien lancée et le magasin gratuit est donc ouvert tous les mardis de 17H à 21H ainsi que le bar amical, les réunions de l’asso ont lieu tous les premiers mardis du mois. Enfin la programmation ciné, débat et veillée est en cours. Bientôt des nouvelles !

     

    Sandrine par la Compagnie Pôle Nord:


     

    Durée : 1h40

    Ecriture et mise en scène : Compagnie Pôle Nord
    Interprétation : Lise Maussion et Damien Mongin.

    Cie du Pôle Nord

    “Ca va toujours mieux après. Avant c’est vrai qu’on attend, et quand on attend on se sent pas très bien parce qu’on appréhende. Et puis après ça va, c’est passé donc ça va mieux.

    En même temps on s’y attendait. On savait qu’elle était là. On la voyait venir, de loin c’est vrai mais on voyait bien qu’elle venait. Elle avançait doucement, tellement doucement que finalement on voyait plus si elle avançait ou pas, parce que quand on regarde trop longtemps on s’habitue. Et à force de la regarder on la voyait plus.

    Par contre ce qu’on savait pas c’est que ça passait aussi par en dessous. Alors ça, c’était très surprenant. Ca s’est mis à bouger, comme ça. On a entendu un bruit comme quelque chose qui se déchire, puis on a vu des petites fissures par terre. Et hop ! tout de suite on a vu sauter des petits coquillages, tout à l’envers. C’était très joli. Ils se sont mis sur les murs, les arbres, les voitures, sur les poteaux électriques. Puis après ils se sont mis sur la peau.

    Ensuite on a entendu un autre bruit, qui grignotait. C’était le sel. Dès qu’il est arrivé, il a commencé à grignoter les potagers, les pommes de terre, les oignons. Puis il a grignoté les cailloux, le bois, les autoroutes, les ponts. Il a continué comme ça, il a tout mangé ! Les grillages, les bâtiments, les HLM, il a tout mangé, l’Arc de Triomphe.

    Après il n’y avait plus rien. C’était très joli. Dans l’eau ça faisait des petits nuages de poussières de toutes les couleurs, qui brillaient avec le soleil, que les rayons ça passait à travers. On était bien, là. Et puis petit à petit ça s’est déposé dans le fond, tout doucement.

    Alors c’est marrant parce que les pyramides, dès qu’elles ont senti que ça passait par en dessous elles se sont mises à flotter. Tout de suite elles ont flotté, très longtemps, comme ça. On savait même plus ce qu’elles étaient devenues. Et puis d’un seul coup on a entendu un bruit, un bruit sourd. Ca faisait comme un tremblement de terre, qui te prenait, mais par au-dessus. On s’est dit : tiens ça y est, elles ont coulé les pyramides. Mais on pouvait pas savoir parce qu’on voyait plus rien…

    C’est ça, après ça tu vois plus rien.”

    Sandrine, trieuse de verre

    Le Théâtre du Pôle Nord naît en ce début d’année 2009. Il est constitué d’acteurs - metteurs en scène issus du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (Paris). Ils ont pratiqué leur métier en grande partie dans la troupe du D’ores et déjà à Paris, puis s’en sont détachés pour s’implanter en Ardèche.

    Le Pôle Nord défend les missions suivantes:
    - Mission artistique : création d’écritures nouvelles - textuelles et scéniques, dans un temps de répétition adapté à chaque projet. Production de spectacles et organisation de leur tournée dans les villes et les villages.
    - Mission pédagogique : organisation d’ateliers amateurs dans le cadre des municipalités, des écoles, des hôpitaux et des prisons.
    - Mission fédératrice : renforcement d’un réseau artistique solidaire, notamment par la mutualisation des outils de production entre compagnies.

    Co-production : le 108, maison de Bourgogne.


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  • Plusieurs points importants soutendent ce projet:

    Nous voyons le besoin de vivre de ce que nous "produisons" pour des raisons politiques - autonomie par rapport à des réseaux de production et surtout de distribution que nous n'approuvons pas, et environnementales - le transport éhonté de vivres d'un bout à l'autre de la planète, la production intensive ravageuse de la santé des populations, de l'équilibre de la faune et de la flore.

    L'individualisme promu au rang de religion dans notre société fait des dégâts impressionnants: isolement social des personnes, malaise croissant des conditions de travail et de vie, stress accru devant les défis posés à chacun-e de "réussir" sa vie, en tout cas de la gagner dans des conditions de plus en plus précaires, injonctions paradoxales visant à "être heureux-ses" dans un monde balayé par les crises, etc.

    L'entraide était une composante obligatoire du monde paysan, qui, au-delà des carcans imposés par un traditionalisme poussif, entretenait un mode d'être et faire ensemble permettant une cohésion sociale forte et une solidarité de fait.

    Cette nécessité nous parait juste et nous la ressentons comme un moteur permettant de nous soutenir mutuellement dans toutes nos phases de vie.

    Voilà quelques-uns uns des moteurs de ce projet que nous souhaitons à la mesure de nos forces et de nos désirs.


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  • (Attention, ceci est long article!)


    Voilà déjà un moment que nous vous parlons du réseau d'entraide et du Localou.

    Les principes sont clairs, les projets encore flous peut-être...où en sommes-nous?

    Musiques
           Tout d'abord, rappelons que le projet de réseau d'entraide a fait naître tout le reste. Il s'agissait de créer les moyens nécessaires au développement d'activités agricoles et artisanales de femmes de La Souche. Ce besoin est né de la rencontre de pauv' mères de famille devant les grilles de l'école.

    La Souche est très rural, mais pas très agricole. Une population très diverse y habite, qui ne se côtoie pas beaucoup. Les chasseurs, les agriculteurs, les personnes agées, les célibataires perdus dans les hameaux nombreux qui constituent la commune, beaucoup de salariés d'Aubenas, des artisans sur les routes. Beaucoup de maisons familiales, habitées les week-end, pendant les vacances, pas habitées du tout.

    L'école, classe unique, a tendance à gonfler en effectif chaque année pourtant: des gens viennent s'installer là, avec des enfants.
    Notons au passage la persévérance de la Mairesse, Mme Charbonnier, pour conserver l'école, le bureau de poste etc. dans ce village deprès de 300 habitants.

    Ainsi, nous avons fini par nous rendre compte que, si la solidarité entre certaines personnes existe bien toujours, il était tout de même difficile à pas mal de femmes d'accéder à des activités qui soient satisfaisantes pour elles, localisées sur place afin de pouvoir continuer à s'occuper de leurs enfants comme elles le désiraient, et de tirer du revenu.

    Musiques
    Pour nous, de la Clémenterie, un autre aspect soutendait notre engagement dans ce projet: la visibilisation du travail effectué chaque jour par les femmes.
    Si les activités menées par les femmes au jour le jour, à l'intérieur de leur quotidien, étaient valorisées à l'échelle  de valeur de notre société capitaliste (les femmes de ménage sont payées, les nounous aussi...), il semblerait bien que le système ne s'en sortirait pas! Que de travail au noir!!!

    Mais il ne s'agissait pas de visibiliser le travail ménager ou éducatif, mais bien tout le reste. Par contre, le travail ménager et éducatif, en tant que réalité concrète nécessitant du temps et de l'énergie doit être pris en considération et géré spécifiquement et collectivement si les membres du réseau d'entraide veulent un jour être à même de réaliser leurs projets.
    Par exemple, permettre à chacune d'assister à des réunions, de participer à des activités non directement rentables ou ménagères, demande toute une réflexion et une mise en oeuvre concernant la garde des enfants: il nous semblait même que ce sujet, plutôt que d'être, comme d'habitude, réglé individuellement (chacune s'arrange avec sa baby-sitter habituelle), se devait de faire partie des véritables préoccupations du réseau.

    Ensuite, monter une association visible, y apposer sa marque, la porter comme un étendard, nous parait indispensable afin que se catalysent là des projets qu'aucune, seule, n'aurait imaginé pouvoir déployer.

    Soyons folles, que diables, soyons ambitieuses et utiles, créatives et pourvoyeuses de valeurs d'humanisme!

    Voilà où se situe le féminisme du réseau d'entraide.

    Nous nous entraidons avec des hommes aussi, à égalité totale. Si jamais le doute subsistait, il n'y a qu'à compter le nombre de nos soutiens et aides masculines pour en être persuadées. Sans compter qu'une de nos bénéficiaires de la plateforme de soutien est un bénéficiaire. Parce qu'aucune révolution ne peut avoir lieu s'il manque la moitié de la population!


    Je reviens au concret, excusez mes tendances à l'envolée lyrique.

    Concrètement:

    • Le Localou: local associatif contenant concrètement un magasin gratuit,

      Musiques

      un coin café associatif et un coin gamins de tous âges. Et dont la place aux activités artisanales et artistiques a été faite, ce Local doit changer de place: il est trop froid, trop insalubre, et son propriétaire va bientôt le reprendre. Nous cherchons un autre local, sur La Souche. Il nous est important que les fonds de vallées vivent aussi, et non pas de regrouper systématiquement les activités intéressantes dans des centres qui ont tendance à grossir.

    • Les pratiques courantes de pressage de pomme et de ramassage de châtaignes, qui auront tendance à augmenter. C'est le côté "entraide paysanne".

    • Enfin, le volet plateforme de soutien au démarrage ou développement d'activité localisée dans la région. C'est cet aspect qui me parait avoir été fort peu décrit jusqu'ici.
    Plateforme de soutien:

    Des études de faisabilité sont en cours, dirigée par Isabelle, présidente de l'association, et Céline qui, dans le cadre d'une Evaluation en Milieu de Travail, se forme à l'encadrement et à la gestion de données. Si vous ne me comprenez pas, ne vous en faites pas, ce n'est pas si sorcier.
    En gros, elles amassent des données concernant chaque membre de l'association qui souhaite développer une activité, nouvelle ou non. A partir d'un questionnaire, elles vont tenter de déterminer, ensemble avec l'intéressé-e si son désir est réaliste, faisable, rentable et à quelle hauteur et décrire les possibilités de développement.
    Jusque-là vous me suivez.

    J'en resterais là pour le moment.

    Voici quelques exemples de projets en projets!

              - Twiggy est devenue une passionnée du pain: elle veut rénover un four à pain traditionnel et suivre des stages de formation à la confection de pain, et ceci auprès de gens qui travaillent avec d'anciennes variété de céréales, bio et tout le tintoin.

              - Isabelle remet en route un verger conservatoire, selon des pratiques de taille douce et de greffage d'anciennes variété de fruits. Au programme: stages et dégustation de jus.

               - Eva et Philippe ont commencé la rénovation d'un bout de châtaigneraie: ils ont fabriqué suffisement de confiture de châtaigne pour vous rendre, et moi aussi, malades d'indigestion. Ils vont probablement acquérir du matériel de pressage et de ramassage.

               - Julie rêve la nuit de sa jument: il lui faut trouver rapidemment moultes activités, outils et partenaires pour travailler suffisemment avec la bestiole en traction animale tous azimuts!

               - Flo aimerait créer une safranière...mais il semblerait qu'elle se dirige plutôt vers la création d'une structure de service à la personne assez inédite...!!!

               - Cécile, lorsqu'elle aura enfin fini de construire sa maison, veut réaugmenter sa capacité en ruche, et nous avons eu plusieurs idées de génie. Comme par exemple: fabriquer des pots à miel en céramique artisanale (Atelier de poterie de Julie) et demander aux acheteurs de revenir avec leur pot l'année d'après...vendre en vrac du si bon miel, quelle classe!

                - Céline qui est agricultrice, veut acquérir un moulin à farine de châtaigne....en complémentarité avec Eva, peut-être???

    J'ai oublié Céline , Pierre et Jacob, Brieuc et Henri, Jean-Claude et les autres, qui font partie de ces personnes avec lesquelles nous échangeons fort et souvent, des conseils et du matériel, des services et des réflexions....des éclats de rire!

    A bientôt et bonne Année!!!

    Jubile


        





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